30 octobre 2017 à 23:51

COL de la BAUME de ROUCAYROL - La TOUR - le SAUT de l'ANE par ST MARTIN de L'ARCON - le 29 octobre 2017

Nous sommes 6 randonneurs au rendez-vous à St Martin de l’Arçon pour affronter les pentes et le terrain caillouteux du Caroux. Départ de la rando à 7h45 (il ne fallait pas oublier de reculer d’une heure le réveil, horaire d’hiver oblige) du parking face à la mairie et à l’Eglise (alt. 270m). Il faut monter dans le village sur 100m, prendre la 1ere ruelle à droite, passage sous porche et s’élever pour aboutir au « Mas plus haut ». A droite, nous sortons du village par un sentier horizontal et suivons un jalonnement bleu. Nous sommes dans les châtaigniers et franchissons le ruisseau de Ribassounes qui est à sec. Un raidillon mène à d’anciennes bergeries, puis en balcon nous rejoignons le col de la Pomarède (alt 495m). Légère descente sur le versant Est qui mène à de grandes dalles pour atteindre le ruisseau d’Albine que l’on remonte rive droite sur 50m environ. Nous parvenons au pied de la grande cascade d’Albine (alt 490m) qui ne coule pas (sécheresse oblige). Après avoir franchi le semblant de ruisseau au pied de la cascade, il faut gravir rive gauche  un couloir de rochers délités, puis sur la droite s’élever dans un enchevêtrement de dalles. En bordure de la châtaigneraie, la montée se poursuit assez raide et on rejoint assez vite le sentier du Garel (alt 600m). Le balisage devient jaune et par une montée en escalier nous atteignons les ruines des Baraques de Caylus (alt. 710m). Une petite pause s’impose. Après avoir repris des forces, nous progressons  sur une pente soutenue  sans perdre de vue le balisage  pour arriver en balcon sous la paroi de Roques Rouges ; Le sentier saute de rocher en rocher en bord de falaises et les vues sont superbes sur la plaine et St Martin de l’Arçon en contrebas. Cela fait déjà 1h30 que nous sommes partis et nous apercevons le rocher nommé « la Tour verte », très connue en escalade avec son homologue  « le Bastion ». Encore quelques passages aériens en s’aidant  un peu des mains pour les plus délicats et nous arrivons au Col de la Baume de Roucayrol (alt. 790m). Des cairns nous guident et à l’altitude 950m, nous atteignons une bifurcation ; nous prenons la branche de droite qui s’élève tranquillement en direction du plateau du Caroux. Cela fait  3h que nous marchons et  nous arrivons à la tour du Caroux (alt.1 091m) qui matérialise le sommet du Caroux ; des rafales de vent nous déstabilisent et nous poursuivons l’itinéraire emmitouflés sous nos capuches jusqu’à rejoindre la bifurcation du GR7. Ici les arbres sont absents ; nous suivons le GR7 à droite (balisage route et blanc, direction nord-est). Le sentier descend tranquillement à travers le plateau, se poursuit à travers les résineux pour rejoindre la passerelle en bois de la Tourbière de la Lande. Celle-ci protège à la fois les orchis et les eaux naissantes du  torrent d’Albine. Caractéristiques d'une tourbière: eau, acidité, froid. Notons que de nombreuses autres espèces végétales vivent en symbiose avec la tourbière. Au bout de 30mn de marche, nous rejoignons rapidement la maison forestière de Font Salesse  (alt.1 045m) ; il est 11h30 et nous décidons de nous restaurer à l’intérieur du refuge puisque celui-ci est libre ; une jeune fille se tient près de la cheminée et surveille le feu pour qu’il ne s’éteigne pas. Au bout d’une ½ heure notre repas est terminé et nous laissons la place aux compagnons de route de la gardienne du feu. Il est 12h,  nous quittons ce lieu charmant mais venté en direction de la table d’orientation. Nous faisons une rencontre pour le moins surprenante, un jeune moine tibétain en robe de couleur bordeaux avec son moulin de prières et son chapelet nous précède ; il faut dire que le paysage face à la table d’orientation invite à la méditation. Après avoir fait le point sur les paysages qui nous entourent (d’Est en Ouest et des sommets à la méditerranée), nous devons théoriquement attaquer la descente puisque nous sommes à l’altitude 1 059m. Nous passons au lieu dit « Peyre Grosse , le Rocher de Sarrazine », et la descente alterne avec quelques petits raidillons à remonter avec un joli passage au « Saut de l’Ane » :  c’est un amoncellement de blocs de pierre formant une cavité qui ressemble  à  un dolmen. Ce n’est pas fini, il reste encore quelques pentes à remonter pour gagner définitivement la vrai descente. Nous arrivons au carrefour de St Martin (alt. 703m), laissons à notre droite l’itinéraire vers le col et pic de Bartouyre et amorçons la descente par un chemin bien tracé bordé de murs de pierre. Il faut compter 1h pour rejoindre le Mas Plus Haut non sans avoir franchi le ruisseau  de St Martin sur un pontil. Nous traversons le village pour rejoindre le parking. Fin de rando, il est 15h45.

Nous finissons la soirée à Hérépian au café/restaurant « l’Artichaud » autour d’un verre et de gâteaux.

Dénivelé : 1 100 m  - distance 16 kms – temps de marche 7h

 

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