24 août 2017 à 15:45

LE MADRES - le 20 août 2017

A 8h40, nous sommes 8 randonneurs au départ du Col de Jau (1506 m). La première impression en sortant des véhicules est le froid qui y règne : à peine 10°C avec un vent glacial. Nous prenons d’abord la piste qui conduit au refuge Callau. Nous le dépassons et 500 m plus loin nous quittons ce chemin pour un sentier plus ou moins bien cairné sur la gauche. Nous zigzaguons un peu en forêt en essayant de suivre la trace du GPS et débouchons enfin sur une large piste que nous traversons pour suivre un sentier très marqué  qui traverse la Rouquette. Cette vaste prairie presque plate, mêlée de tourbières, est quasiment désertique ; notre solitude n’est troublée que par la présence de quelques vaches accompagnées de leurs veaux. Au détour du sentier, nous interrompons le repas d’une laie et de ses trois marcassins. Viens l’ascension du premier des quatre sommets au programme : le pic de la Rouquette (2345 m). Nous nous dirigeons ensuite vers le Roc Nègre (2459 m) où le soleil généreux n’arrive pas à compenser les effets du blizzard. Nous trouvons un abri contre des rochers pour la pause-repas ; il est 12h30. A 13h, nous prenons le sentier  en crête qui nous mène au Madres (2469 m), point culminant de la journée. A noter un passage assez délicat où l’usage des mains est nécessaire. A 14 h nous attaquons le retour par la crête du Bernard Sauvage (2423 m) quatrième et dernier sommet du jour. En cours de montée, nous sommes survolés de près par un vautour fauve au grand plaisir des photographes. Au cours de la descente, en suivant la crête, nous apercevons en contrebas, dans la vallée de la Balmette,  un troupeau d’isards et, à quelques mètres seulement, des mouflons. Nous passons près du pic de la Glèbe (2021 m) et commençons enfin à nous réchauffer. Vers 1700 m d’altitude, le sentier se fait plus large et descend vers la droite en direction de la piste du matin. Plus qu’un kilomètre et nous voici revenus au Col de Jau ; il est 17 h. Traditionnel arrêt au bistrot de Molitg Les Bains.

Bilan : 19 km, 1100 m de dénivelé et 7 h de marche.

Ce circuit est une des nombreuses possibilités pour l’ascension du Madres (il en existe au moins 5 !) ; c’est l’un des moins connus, mais probablement l’un des plus beaux avec de longs passages en crête et, lorsque le temps est dégagé, des vues splendides sur la plaine du Roussillon, les plages du littoral, le Canigou, le Carlit, les Péric, Bentaillole et l’Ourtizet…

Commentaires