3 mai 2016 à 23:15

Séjour dans les Pyrénées Centrales du 24 au 28 avril 2016

 

C’est Jean Louis, notre accompagnateur qui nous entraîne à découvrir la montagne d’une autre façon que l’été, dans des conditions de printemps mais couverte encore d’un manteau blanc.

Nos sacs sont lourds car il ne faut rien oublier, raquettes, bâtons, crampons, piolet,  baudrier et tous les petits accessoires : gants, bonnet, crème solaire  et vêtements chauds.

 Notre itinéraire pour rejoindre le refuge du Wallon-Marcadau part du Pont d'Espagne (parking des Pountas) et passe par la vallée du Marcadau. Après 2h30 de montée, nous arrivons au  refuge Wallon (alt. 1 865m) où nous allons passer 2 nuits.

Le sommet d’aujourd’hui  s’appelle la grande Fache (3005m). Depuis le refuge, départ 7h30, prendre le sentier qui part en direction du sud-ouest à travers le Pla de la Gole et traverser le gave sur des passerelles. Nous avons chaussé les crampons car la neige est glacée. Nous passons à côté du lac gelé de la Fache ( 2504 mètres) qui se cache derrière un ressaut rocheux. La montée en direction du col est évidente. Au col  (alt 2 640m), que l'on rejoint après 3h30 de marche, belle vue sur la Grande Fache à gauche et sur le lac et le refuge de Respomuso de l'autre côté de la frontière. Monter à gauche en suivant les cairns qui marquent l'itinéraire de la Grande Fache. Nous arrivons au sommet à 14h ; après une courte collation, nous amorçons la descente et, par sécurité, nous nous encordons. Retour en direction du col et descente en raquettes vers le refuge car la neige s’est transformée. Fin de rando à 18h30. Nous avons effectué 1200m de dénivelé.

 

Le deuxième jour, nous partons du refuge Wallon pour rejoindre le refuge Oulettes de Gaube (alt. 2 150m). La neige porte bien et la montée est régulière ; nous arrivons au lac d’Arratille à 2247m d’altitude dominé par le grand pic d’Arratille. Arrivée au col d’Arratille (alt 2 528m), il est 12h ; la pause déjeuner s’impose. Nous amorçons une descente de 200m et devons remonter le col des Oulettes de Gaube à 2593m d’altitude. Du col nous apercevons notre refuge ; nous chaussons les raquettes car la neige s’est transformée et la descente est raide. Il est 16h30 quand nous arrivons enfin au refuge. Nous avons marché 6h et fait 1000m de dénivelé. Nous partagerons le verre de l’amitié autour d’une bouteille de cidre.

 

Le troisième jour, les troupes sont fatiguées ; Jean Louis nous propose de ne pas faire le grand Vignemale mais de monter au Petit Vignemale (alt . 3032m). Petit déjeuner 6h pour un départ à 7h15 en ayant chaussé les crampons. Devant nous, la championne espagnole de ski de rando est déjà partie avec 2 amis et nous suivons leurs traces. La pente est raide et nous avançons à un rythme lent mais sûr. La vue sur les parois du grand Vignemale est grandiose. Nous atteignons le Col de la Hourquette d'Ossoue (2 734 m) au bout de 2h45mn de montée. Du col, nous apercevons le refuge de Baysselance et, au loin, la vue se porte sur le cirque de Gavarnie avec tous ses sommets et la brèche de Rolland. Nous n’avons plus les traces car nos amis espagnols sont partis en direction du Grand Vignemale ; devant nous nous apercevons le sommet du petit Vignemale. Encore 1h de marche et nous voilà au sommet ; il est 11h.

Pause collation, photos, embrassade et nous amorçons la descente par le même chemin en faisant attention à chaque pas. Nous arrivons au refuge à 14h et avons  marché 6h et fait 900m de dénivelé.

Quatrième jour : après une bonne nuit de repos, nous découvrons qu’il est tombé 5cm de neige fraiche dans la nuit, le paysage est magnifique. Aujourd’hui, nous redescendons dans la vallée récupérer nos voitures pour rentrer sur Narbonne. Nous chaussons les crampons car le sol est gelé et amorçons la descente. Le ciel au départ dégagé se brume durant la descente et le paysage avec la forêt de pins saupoudrée de neige fait penser à Noel. Nous atteignons le lac de Gaube toujours dans le brouillard (alt. 1 730m), et arrivons enfin aux voitures. La température s’élève à 4 degrés. Il est midi, il nous reste à trouver un restaurant pour le déjeuner ; c’est à Cauteret que nous trouvons une brasserie sympathique et nous partageons le dernier repas pour clore ce périple. Retour sur Narbonne à 18h40.  

 

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